News émission “Ok Fred”
4 juillet 2024 par DJ Mighty Freddy
On y entre OK et on en sort KO grâce à d’alléchantes nouveautés musicales, des titres anthologiques et des interviews mémorables.
Ecoutez l’émission “Ok Fred” du biberon à l’extrême onction.
TROJAN RECORDS : THE ESSENTIAL ARTIST COLLECTION
Cette série met en lumière les morceaux de ska et de reggae les plus importants des artistes et des groupes vocaux et instrumentaux de leur extraordinaire catalogue.
The Skatalites, The Maytals, Marcia Griffiths, John Holt, Desmond Dekker et Ken Boothe en double vinyle couleur, double CD et formats numériques peuvent être commandés ici.
Tirant son nom du camion à plateau que le producteur Duke Reid utilisait pour transporter son sound system à travers la Jamaïque, Trojan Records a joué un rôle déterminant dans l’introduction du son de l’île dans le monde entier.
Le label emblématique, créé en 1968, s’est continuellement inspiré de ses racines légendaires pour présenter la meilleure musique jamaïcaine.
Dans ses coffres se trouvent bon nombre des disques jamaïcains les plus populaires de tous les temps, du ska et du rocksteady au roots et au dub, comprenant des succès qui ont considérablement influencé la musique et la culture populaire.
Trojan Records a changé le paysage musical et culturel britannique, faisant désormais partie de la famille BMG, la marque continue de croître, en s’appuyant sur son vaste héritage.
One Love repris par les enfants et petits-enfants de Bob :
Sortie chez Tuff Gong International l’album Africa Unite célébre la fusion entre reggae et afrobeats avec un hommage aux plus grands succès de l’icône du reggae (So Much Trouble, Dem Belly Full, Redemption Song , Waiting In Vain, Turn Your Lights Down Low, Stir It Up, Jammin’, Three Little Birds, One Love) réinventés et imprégnés des rythmes contagieux de l’afrobeats. Africa Unite propose des collaborations inspirantes avec des musiciens africains contemporains, dont Sarkodie, Tiwa Savage, Teni et Oxlade, Nutty O et Winky, Rema, Ami Faku, Afro B, Ayar Starr ou Patoranking.
Hommage à Lee Perry né Rainford Hugh Perry le 20 mars 1936 à Kendal, un village pauvre de la paroisse de Hanover au nord ouest de la Jamaïque et décédé le 29 août 2021 à Lucea.
Il arrive à Kingston à la fin des années 1950 avec l’ambition d’y faire une carrière de chanteur. Clement Seymour Dodd dit Coxsone trouvant qu’il n’a pas de voix, refuse de l’enregistrer, mais accepte qu’il travaille pour lui en tant qu’homme à tout faire, conducteur de session d’enregistrement, d’auditions et de composition de chansons. À l’époque, la rivalité entre sound systems est forte et s’exprime via des chansons dont le but est de dénoncer, d’attaquer l’autre. Lee Perry dénonce la violence des politiciens et des mafieux qui contrôlent l’île, sans pour autant abandonner les chansons légères sur l’amour, le sexe et les petites anecdotes de la vie quotidienne.
En 1965, il se marie avec Pauline Morrisson et enregistre à Studio One « Chicken Scratch », où il figure enfin en tant que chanteur. Le surnom de Scratch figure désormais sur tous ses disques. Exploité par Coxsone qui pille ses chansons et ne le crédite pas pour celles qu’il écrit pour d’autres, mal payé, Perry quitte Studio One en 1966.
Il travaille alors pour Joe Gibbs, concurrent de Dodd, pour qui il produira en 1968 la chanson I Am The Upsetter (l’emmerdeur), à l’origine du nom de son label et de son groupe.
En 1969, il fait la connaissance des Hippy Boys, composés des frères Barrett (Aston à la basse et Carlton à la batterie), avec lesquels il fonde son groupe The Upsetters et enregistre l’album instrumental Return Of Django. Il signe un contrat chez Trojan Records et le titre Return Of Django atteint la 5ème place des charts anglais fortement appréciés par les premiers skinheads anglais (on parle d’ailleurs de « skinhead reggae » pour cette période). Fort du succès de Return Of Django, le groupe est invité à tourner en Angleterre.
Fin 1969, les Wailers désemparés et cherchant à enregistrer s’adressent à Lee Perry qui à l’époque n’enregistre que des instrumentaux et n’a pas besoin de chanteurs.
Leur collaboration durera jusqu’en 1971, s’avérant mutuellement enrichissante et particulièrement productive pour les Wailers, qui furent ainsi prêts pour conquérir le public mondial. Scratch les ayant aidés au maximum pour les faire progresser il profita de cette collaboration pour aller plus loin dans ses expérimentations sonores et musicales, remixant en dub tous les morceaux des Wailers.
Mais cette collaboration devait toucher à sa fin à cause de conflits sur les droits d’auteur et des disques que Scratch a publiés sans leur consentement. Après avoir enregistré des œuvres majeures compilées sur les albums Soul Rebels et Soul Revolution, les Wailers quittent Lee Perry emmenant au passage les frères Barrett, qui deviennent des membres permanents des Wailers.
En 1972, il enregistre des classiques du reggae roots qui resteront quasiment inconnus hors de Jamaïque jusqu’à ce qu’on les réédite vers la fin des années 1990.
Après avoir enregistré au studio Randy’s, ou chez Dynamic Sounds, il déménage en 1973 à Washington Gardens, une banlieue chic de Kingston où il créée son propre studio pour porter ses compétences à un autre niveau en faisant de sa table de mixage un véritable instrument. Le spécialiste du reggae Steve Barrow dira que « le son du Black Ark était comme la signature d’un peintre sur sa toile ». L’aura du Black Ark commence à attirer certains les plus grands artistes jamaïcains, des vétérans Heptones jusqu’aux petits nouveaux comme Jah Lion. Travaillant avec passion, il donne souvent sa chance à des inconnus, leur offrant un premier essai. Même Bob Marley retourne au Black Ark pour enregistrer Jah Live et Punky Reggae Party. Alors que d’autres pensent productivité, Perry prend le temps nécessaire pour arriver à la bonne vibration. Une session d’enregistrement au Black Ark fait penser à une fête, Perry laissant les portes du studio ouvertes, permettant aux curieux de venir y faire un tour, pendant qu’il danse, tape des mains et crie son approbation lorsqu’il est satisfait du résultat. Il utilise aussi des méthodes excentriques, comme souffler de la fumée de ganja sur les bandes pendant qu’elles tournent, pour s’assurer que la musique soit magique.
Il utilise un 4 pistes et donne l’impression d’un 8 pistes ou plus, en mixant plusieurs pistes sur une seule et en répétant le processus. « Il n’y avait que 4 pistes sur la machine, » expliqua Lee Perry, « mais j’en piochais 20 chez les extra-terrestres ».
Entre 1974 et 1979, beaucoup de pièces maîtresses de l’âge d’or du reggae sortent du Black Ark, comme War In A Babylon de Max Romeo, Super Ape des Upsetters, Police & Thieves de Junior Murvin, Party Time des Heptones ou Heart Of The Congos des Congos.
Pendant ce temps, le climat politique en Jamaïque se dégrade. Les deux principaux partis disposent d’hommes armés pour faire régner leur conception de l’ordre dans les rues de Kingston et asseoir leurs positions. De nombreuses chansons anti-violence voient alors le jour, décrivant une prochaine apocalypse, comme War Ina Babylon de Max Romeo, Cross Over de Junior Murvin et City Too Hot de Lee Perry. Durant cette période, les productions Black Ark reflètent assez fidèlement ce climat et cette confusion.
Dans ce contexte tendu, le son du Black Ark commence à être internationalement reconnu. Perry signe un accord de distribution internationale avec Island Records et attire bientôt l’attention du milieu rock, comme Paul McCartney, Robert Palmer ou les Clash.
En dépit des vibrations magiques de l’Arche Noire, tout n’allait pas bien au royaume de Perry. Pique-assiettes et vagabonds commencent à lui taper sur les nerfs. Les sessions marathons d’enregistrement mêlés à la ganja et à l’alcool incitent Island Records a considéré certains enregistrements comme insortables. Le Black Ark est également devenu la cible de bandits locaux qui font pression pour obtenir de l’argent pour assurer sa protection.
L’Arche noire a cessé de fonctionner dès 1979. Grillé physiquement, mentalement et spirituellement, Lee Perry et son studio tombent en morceaux. Son épouse Pauline l’abandonne, prenant les enfants avec elle. Perry oscille entre l’imaginaire et la réalité, et le départ de sa famille semble l’enfoncer un peu plus dans le chaos.
Les visiteurs et les journalistes le trouvent vénérant des bananes, vandalisant le studio, débitant de violentes diatribes, des bobines de bandes répandues sur le plancher et des appareils d’enregistrement inutilisables en raison des infiltrations d’eau dûes au toit troué. Le studio jadis tout puissant est maintenant un dépotoir.
En 1983, le Black Ark Studio est détruit par un incendie. Après avoir passé trois jours en prison, suspecté d’incendie, Perry n’a nulle part où aller. Sa vie en Jamaïque est en ruine, s’ensuit une période d’exil en Angleterre. Pendant cette période, son travail est irrégulier et ses collaborations douteuses. Sa relation fragile avec Island Records se brise lorsqu’il traite le chef d’Island Records Chris Blackwell de vampire et l’accuse d’être responsable de la mort de Bob Marley.
En 1987, Perry fait équipe avec le producteur anglais Adrian Sherwood et donne naissance à l’album Time Boom avec le Dub Syndicate.
En 1989, il s’installe en Suisse avec sa nouvelle épouse, Mireille Ruegg, une zurichoise qui devient son manager et la mère d’un garçon (Gabriel) et d’une fille (Shiva) qui s’ajoutent aux 4 précédents enfants : Cleopatra, Marsha, Omar et Marvin.
En 1990, il créée un nouveau studio, basé dans la cave de sa propriété en Suisse : le « White Ark », son laboratoire secret.
Vingt ans après l’apogée du Black Ark, Lee Perry connaît une renaissance avec une nouvelle vague de fans de sa musique. Fans et critiques redécouvrent la musique de Perry, notamment grâce à internet. Devant l’engouement du public, une grande variété de collections produites par Lee Perry sont rééditées, comme l’Arkology en 1997, anthologie du Black Ark en 3 CD préparée par Steve Barrow et David Katz.
En 2012, sur la recommandation d’Adrian Sherwood, il rencontre le groupe strasbourgeois ERM (Easy Riddim Maker) avec qui il réalise l’album Humanicity. Depuis quelques années Lee Perry tournait en Europe avec ce groupe composé d’Olivier Gangloff (batteur), Thibaut ‘Slim’ Levy (bassiste) et Sébastien Kohler (guitariste), un album posthume doit sortir dans les mois à venir.
En 2012, la biographie de Lee “Scratch” Perry écrite par David Katz est traduite en français par l’écrivain Jérémie Kroubo-Dagnini et sort aux Editions Camion Blanc sous le titre “Lee “Scratch” Perry : People Funny Boy”.
Hommage à Bunny Wailer né Neville O’Riley Livingston le 10 avril 1947 à Nine Miles et décédé le 2 mars 2021 à Kingston à l’âge de 73 ans. Il fait la connaissance de Bob Marley en 1952 lorsque leurs deux familles s’installent à Kingston dans le quartier de Trenchtown. Chez le chanteur Joe Higgs, qui initie à la musique les jeunes du quartier, ils rencontrent Peter Tosh. En 1963, ils forment The Juveniles avant d’adopter le nom The Wailers et se font connaître du public jamaïcain en 1964 avec un premier hit : Simmer Down. Bunny Wailer participe à l’enregistrement des albums Catch A Fire et Burnin’ en 1973. Alors que les Wailers connaissent un début de succès au niveau international, il s’efforce de suivre les préceptes du mouvement rasta et refuse de suivre la formation lors des tournées à l’étranger. Il quitte les Wailers en 1974, bientôt suivi par Peter Tosh, qui se lance lui aussi dans une carrière solo. Son premier album solo, Blackheart Man, paraît en 1976. Le chanteur attend 1986 pour entreprendre sa première tournée internationale. Ses disques se vendent moins que ceux de Tosh et Marley, ce qui fait de lui le musicien le plus sous-estimé du trio. Néanmoins, ses albums Time Will Tell : A Tribute To Bob Marley et Hall Of Fame : Tribute To Bob Marley’s 50th Anniversary reçoivent un Grammy, respectivement en 1990 et 1995. On se souviendra de son concert d’anthologie au Summer Vibration Reggae Festival le 23 juillet 2015.
Hommage à U Roy né Ewart Beckford le 21 septembre 1942 à Jonestown et décédé le 18 février 2021 à Kingston à l’âge de 78 ans, également connu sous les noms de The Originator ou Daddy U Roy. En 1961, avec King Tubby qui expérimente le dub dans son sound system et devient extraordinairement populaire, U Roy connaît la célébrité. En 1969, il enregistre Dynamic Fashion Way pour Keith Hudson. Puis John Holt, chanteur des Paragons, totalement impressionné par l’une de ses prestations live, lui proposa d’enregistrer Wear You To The Ball et suggéra fortement à son producteur Duke Reid de lui faire signer un contrat exclusif avec sa maison de disques Treasure Isle. Wake The Town (reprise de Girl, I’ve Got A Date d’Alton Ellis) et Rule The Nation (reprise de Love Is Not A Gamble des Techniques) occuperont les trois premières places des palmarès jamaïcains pendant plus de huit semaines consécutives. Ce nouveau son fit sensation et supplanta carrément le style vocal, au point où il devint impératif pour les chanteurs d’enregistrer des duos avec les DJ pour se démarquer et certains chanteurs changeront résolument de camp. À la même époque, U-Roy décida d’investir dans son propre sound system, le sound Stur Gav d’après les abréviations de son nom et de celui de ses fils (ST pour Stewart, UR pour U-Roy et GAV pour Gavin). Sans vouloir se mettre en valeur, U-Roy comptait sur ses valeureux et créatifs DJ pour improviser des heures durant sur les rythmiques, ne prenant le microphone qu’occasionnellement. En décembre 2019, il a été couronné Roi du Dancehall par Shabba Ranks à New-York.
Humble et affable, il a toujours géré sa carrière et sa vie de manière discrète, il a toujours habité la même maison, dans le même quartier de Jonestown à Kingston, et a partagé sa vie entre la Jamaïque, le Royaume-Uni et le reste du monde, où il a fait de nombreuses tournées. Le gouvernement jamaïcain lui a remis l’Ordre de la Distinction en 2007, pour son immense contribution à la culture musicale en 58 ans de carrière : en plus du reggae dont il a changé la face, le domaine du hip-hop lui doit aussi une fière chandelle. Le Festival Bêtes de Scène à Mulhouse l’accueillait le 13 juillet 2009.
Hommage à Tonton David décédé le 16 février 2021 à l’âge de 53 ans. Premier chanteur de reggae français à avoir réussi à atteindre les sommets du Top 50 tout en conservant l’intégrité d’un style de musique conscient et engagé. En 1990, la mixtape Rapattitude qui va poser les bases de la musique urbaine à la française rassemble NTM, Assassin, Dee Nasty, mais également les artistes issus de la culture reggae : Saï Saï, Daddy Yod et bien sûr Tonton David qui y pose Peuples du monde. Le morceau devient très rapidement un hit et son clip, réalisé par Mathieu Kassovitz, rencontre un énorme succès au point d’être parodié plus tard par les Inconnus.
Cette expérience réussie débouche sur la réalisation du premier album de Tonton David, Le Blues des racailles, qui sort en 1991. Il fait découvrir au public français les sonorités du raggamuffin et propage des messages forts, de ceux qu’on entend encore peu dans les médias. Les titres CV, Le blues des racailles, Pretoria, A qui la faute, Cash deviennent les hymnes des enfants des cités. En 1992, son album Allez leur dire avec les hits Ma number one et Sûr et certain est un nouveau succès populaire. En 1993, il participe à la BO du film Un indien dans la ville qui obtiendra une Victoire de la musique, avec le titre Chacun sa route suivi de son troisième album Récidiviste. Les concerts s’enchaînent : Fête des Kafs à Saint-Denis de la Réunion, Printemps de Bourges, Reggae Sunsplash en Jamaïque…
Après avoir produit et participé à la compilation Sans limite en 1998 sur laquelle il enregistre un duo avec Princess Erika et un autre avec les Neg’Marrons, l’artiste publie l’opus Viens en 1999 qui ne rencontre pas le même succès. Le label Virgin décide alors de publier un Best Of en 2002, idée qui ne plaît pas trop à l’artiste même s’il accepte d’y poser un titre original. David quitte la banlieue parisienne pour s’installer au calme à la campagne.
Hommage à Albert Griffiths né le 1er janvier 1946 à St Elizabeth et décédé le 15 décembre 2020 à Kingston. Il se retrouve à 14 ans dans le ghetto de Trenchtown, où il apprend la maçonnerie. Son ami Leonard Dillon des Ethiopians, l’encourage en 1966 à enregistrer un single You Are The Girl sous le pseudo Al & The Ethiopians sur la face B de leur tube Train To Skaville. En 1967, avec David Weber et Errol Grandison il forme le trio vocal The Gladiators. En 1969, Clement Coxsone Dodd sort leurs hits : Hello Carol, Bongo Red et Roots Natty. En 1970, David Webber est remplacé par Clinton Fearon. En 1976, le producteur Tony Robinson les introduit chez Virgin pour la sortie de l’album Trenchtown Mix Up. Les labels Nighthawks puis Heartbeat s’occupent des sorties suivantes des Gladiators qui enchaîneront durant 30 ans les tournées mondiales. En 2005, sur l’album Father & Sons, Albert partage le micro avec son fils Al Griffiths et prend sa retraite, affaibli par la maladie de Parkinson. Son concert à la Foire aux Vins en 2005 fut un moment magique avec de nombreux classiques et des reprises de Bob.
Hommage à Frederick Nathaniel Hibbert dit “Toots” né le 8 décembre 1942 à May Pen en Jamaique, dernier d’une famille de sept enfants, il a grandi en chantant du gospel dans la chorale d’une église baptiste. Il s’installe à Kingston au début des années 1960, y rencontre Raleigh Gordon et Jerry Matthias avec lesquels il forme le trio vocal “The Maytals”. Ils enregistrent avec des producteurs tels que Coxsone Dodd, Prince Buster, Byron Lee et Leslie Kong. En 1966, Frederick “Toots” Hibbert est emprisonné dix-huit mois pour détention de marijuana. Il fera de son matricule “54-46” un tube dès sa sortie de prison. Son tube de 1969 “Pressure Drop” figurera dans la bande originale du film “The Harder They Come” en 1972. En 1973, Chris Blackwell produit “Funky Kingston” pour Island/Mango Records et en 1980, un disque live, enregistré, mixé, pressé dans la nuit et vendu le lendemain dans les magasins à Londres. En 1982, Frederick Hibbert se sépare de Jerry et Raleigh. En 2004, “True Love”, album de duos avec Ben Harper, Shaggy, Eric Clapton, Keith Richards, remporte le Grammy du meilleur album de reggae. En 2011, Toots apparait dans le documentaire “Reggae Got Soul : The Story Of Toots and The Maytals”. En mai 2013, il doit annuler sa tournée, atteint à la tête par une bouteille lancée pendant un concert au River Rock Festival de Richmond. Son agresseur William C Lewis est condamné à 6 mois de prison malgré une lettre de Toots au juge dans laquelle il précise : “Ma propre peine et souffrance serait accrue de savoir que ce jeune homme pourrait connaître le même sort que moi”. En août 2020, Toots est admis en soins intensifs à l’hôpital, plongé dans un coma artificiel à la suite de complications respiratoires et une suspicion de Covid 19, il meurt le 11 septembre 2020 alors qu’il venait juste de sortir un album “Got To Be Tough” produit par Zak Starkey (fils de Ringo Starr) sur lequel figurent Ringo Starr, Ziggy Marley et Cyril Neville. “Je suis très fier de ce que j’ai fait et de l’amour que j’ai donné”, avait-il déclaré au journal Rolling Stone. “Mais cela devient de plus en plus difficile de donner aux gens l’amour dont ils ont besoin et ils en ont besoin plus que jamais.”
Hommage à Bobby Digital Dixon, patron du label Digital-B qui fit les grandes heures du reggae des années 90 décédé à l’âge de 59 ans.
Restez curieux et consultez notre sélection de livres :
« Tu es vilaine » est la première phrase que Bob Marley lance à Pascaline Bongo, la fille aînée du président gabonais Omar Bongo. Elle a 23 ans et elle vient de se glisser dans la loge du chanteur, après un de ses concerts aux États-Unis. En 1979, Bob a 34 ans et est à l’apogée de sa carrière. Autour de lui, un essaim de groupies tente désespérément d’attirer son attention, sous le regard attentif de sa femme et choriste, Rita Marley. Mais Pascaline, fille chérie de son père tout-puissant, n’a pas l’habitude de se faire rembarrer. Grande et sculpturale, elle regarde un instant la super star droit dans les yeux, médusée, puis éclate d’un grand rire. C’est parce qu’elle a les cheveux défrisés, or pour les rastas, les cheveux, c’est sacré, ils ne doivent être ni coupés, ni coiffés. Pascaline propose alors à Bob de donner un concert au Gabon, pour l’anniversaire de son père. Le chanteur n’a jamais joué en Afrique. Il répond positivement à son invitation. Ainsi commence la grande histoire d’amour, la dernière de sa vie, longtemps gardée secrète, entre Pascaline et lui. Une passion qui cristallise l’histoire de la décolonisation, de la religion rasta, du traumatisme de l’esclavage.
Anne-Sophie Jahn a enquêté pendant de longs mois et recueilli le témoignage inédit de Pascaline Bongo. Son récit mêle confidences personnelles et transe collective, afin de mieux connaître l’icône rasta disparue à l’âge de 36 ans. De nombreux livres ont été consacrés à Bob Marley. Aucun ne l’avait jamais cerné de si près. Idéal pour se faire bronzer les neurones !
Anne-Sophie Jahn, 35 ans, est journaliste au Point depuis 2011, spécialisée dans la musique et la culture pop, elle est aussi auteur de « Les 7 péchés capitaux du rock ».
ISBN : 9782246818755
Editions Grasset
220 pages
Prix : 20 €
Né en 1986 en banlieue parisienne, Camille Martel montpelliérain depuis 1993, est venu à la musique et au journalisme à travers la culture hip-hop et la langue occitane. Membre du groupe Mauresca, il a croisé de nombreuses fois la route du Massilia Sound System et noué avec ses membres la relation de confiance nécessaire à un tel travail. L’ouvrage inclut de nombreuses photos originales, analyse les hauts, les bas, les coups d’éclats et les coups du sort d’un groupe en perpétuelle évolution.
ISBN : 9782361397746
Editions Le mot et le reste
406 pages
Prix : 25 €
ERIC DOUMERC & JAMES DANINO : DANCEHALL EXPLOSION
La musique “dancehall” apparait vers la fin des années 1970 en Jamaïque et semble établir une coupure nette avec la tradition du “reggae roots” développée par des artistes comme Bob Marley, Peter Tosh, Burning Spear ou Culture. De nouveaux artistes occupent le devant de la scène et un nouveau son émerge grâce à des musiciens comme les Roots Radics ou Sly Dunbar et Robbie Shakespeare. Les DJ commencent à prendre une place très importante dans la musique jamaïcaine, ainsi que les “sound systems”, véritables sonos ambulantes qui ont déjà contribué énormément à façonner le son du reggae pendant les années 1970. Des DJ comme Yellowman, Lone Ranger, Papa Michigan et General Smiley, deviennent extrêmement populaires et supplantent même certains chanteurs dans le coeur des amateurs de reggae. Après une première vague “dancehall” entre 1979 et 1985, la révolution numérique fait déferler une seconde vague, avec de nouvelles méthodes de production et des artistes comme Shabba Ranks, Ninjaman ou Tiger. Cet ouvrage propose au lecteur curieux ou à l’amateur de reggae un voyage dans le dancehall des années 1980 à travers une série de portraits de DJ et singjays de cette époque, portraits qui tentent d’aller au-delà d’une opposition convenue entre “culture” et “slackness”, qui semble avoir dominé la perception de cette musique en Europe. Populaire, provocatrice et toujours dynamique, la musique “dancehall” des années 1980 représente une étape importante dans le développement de la musique de la Jamaïque, et cet ouvrage en fait percevoir la complexité et l’humanité. Idéal pour se faire bronzer les neurones !
ISBN : 9782378482459
Editions Camion Blanc
294 pages
Prix : 30 €
ALEXANDRE GRONDEAU : BOB MARLEY UN HEROS UNIVERSEL
Bob Marley est une icône connue de tous, une star internationale entrée dans l’imaginaire collectif, dans la pop culture et les discothèques familiales du monde entier. Sa carrière est immense, son héritage artistique essentiel et sa place dans l’histoire de la musique aux côtés des plus grands : Mozart, Miles Davis, les Beatles, Michael Jackson. Robert Nesta Marley est un géant. L’unique artiste dont le nom seul dépasse le style musical auquel il appartient.
Parmi les biographies du chanteur, celle-ci apporte un nouveau point de vue à l’histoire du natif de Saint Ann allant au-delà de la carrière de l’artiste, de sa naissance, de sa mort, de ses amitiés et ses amours, de sa musique et ses tournées mondiales. Pour inscrire le Tuff Gong dans son siècle, dans son humanité, dans l’histoire, qui lui a donné un rôle si particulier à jouer et la capacité de traverser les époques sans prendre de rides. Les chansons de Bob Marley sont désormais éternelles. Elles appartiennent au patrimoine culturel de l’humanité au même titre que les discours du Mahatma Gandhi et de Martin Luther King, les combats de Nelson Mandela et de Che Guevara, la résistance des Black Panthers et du Roi des Rois Haïlé Sélassié, les dribbles géniaux de Zidane et de Maradona, les uppercuts dévastateurs de Mohamed Ali et Marcel Cerdan, les conquêtes innombrables de Don Juan et de Casanova…
Bob Marley est un héros universel, un musicien dont les paroles ont redonné confiance aux damnés de la terre, mais dont l’héritage apparaît aujourd’hui en partie dévoyé. Ce livre, sans concession, pose pour la première fois les bases d’une réflexion critique sur l’homme, l’artiste, l’entourage, la carrière et l’héritage de la première superstar musicale issue du tiers monde, illustré par les photos d’Adrian Boot.
ISBN : 9782953883480
Editions La lune sur le toit
260 pages
Prix : 20 €
ALEXANDRE GRONDEAU : GENERATION H/ICI ET MAINTENANT
Las de sa vie en France et des galères à répétition, Sacha s’envole pour le Canada et entame un voyage qui le mène jusqu’en Jamaïque en passant par les Etats-Unis et Cuba. Sur sa route, il croise des fêtards invétérés et des fumeurs de cannabis qui incarnent les attentes et les espoirs déçus d’une génération.
Ici et Maintenant est le quatrième volet de la saga littéraire culte Génération H démarrée en 2013, un road trip autour du monde rendant hommage à tous les fumeurs d’élites, amateurs de plaisirs interdits et de fêtes inoubliables.
Maître de Conférences à l’Université d’Aix-Marseille, écrivain globe-trotter, Alexandre Grondeau est passionné par les mouvements underground et la contre-culture. Depuis plus de 15 ans, il est critique musical, spécialiste des musiques jamaïcaines et producteur de musique.
ISBN : 9782953883473
Editions La lune sur le toit
260 pages
Prix : 20 €
THIBAULT EHRENGARDT : KING TUBBY THE DUB MASTER
1989-2019 : pour les 30 ans de la disparition de l’inventeur et grand maître du dub, cette bio illustrée de nombreuses photos rares et pour la plupart inédites, retrace le parcours exceptionnel de cet homme qui a révolutionné la musique pop sans mettre un pied hors de Jamaïque. Précurseur des musiques électroniques, il a redéfini la musique depuis son petit bungalow perdu au fond du ghetto de Waterhouse. Revenir sur sa vie ne fut pas chose aisée. Personne ne souhaite que l’on parle de Tubby aujourd’hui. Cela a-t-il un rapport avec son meurtre brutal, survenu en 1989, devant chez lui ? Une plongée dans le quartier de Waterhouse, à la recherche des traces d’un mythe intimement lié à l’épopée fantastique des sound systems.
ISBN 9791094341087
Dread Editions
192 pages
Prix : 22 €
THIBAULT EHRENGARDT : LES GANGS DE JAMAIQUE
La Jamaïque : 1500 meurtres par an, 270 gangs en activité, le quatrième pays le plus meurtrier au monde. Deux ans après la chute du plus gros parrain de l’île, l’auteur s’est rendu sur place pour dresser l’état des lieux d’une violence orchestrée depuis toujours par les politiciens. Il a obtenu l’autorisation rarissime de suivre les policiers lors de leurs patrouilles et a passé plusieurs semaines avec les criminels, dans les ghettos de la capitale. Enquête journalistique indépendante sur les dessous d’une criminalité rampante qui étouffe toute une nation. Epuisé depuis plus d’un an, ce livre ressort pour les 10 ans de Dread Editions (2009-2019) avec un cahier de photos couleur et en version augmentée.
ISBN 9782953398243
Dread Editions
120 pages
Prix : 17,50 €
ERIC DOUMERC : NATTY DREAD TAKING OVER
Le trio vocal Culture fut formé en 1976 par Joseph Hill, Albert Walker et Roy Sylvester Dayes, et leur premier album, Two Sevens Clash, est aujourd’hui considéré comme l’un des plus importants albums de reggae. Entre 1976 et 2006, année du décès de Joseph Hill, le groupe Culture se produisit sur les scènes du monde entier, et contribua énormément à la popularité du reggae aux États-Unis, en Afrique, et en Europe. La figure charismatique de Joseph Hill ainsi que les harmonies vocales de ses deux amis rendirent les apparitions scéniques du groupe très populaires, mais le rythme effréné des concerts finit par avoir raison de Joseph Hill, qui décéda en août 2006, lors d’une tournée européenne. Cet ouvrage propose une présentation historique, puis une analyse thématique de l’oeuvre de Culture qui replace cette dernière dans son contexte social et culturel. Il se compose de trois parties. La première partie présente la tradition orale jamaïquaine qui sous-tend l’oeuvre de Culture dans ses aspects profanes et sacrés. La deuxième partie se veut plus historique et retrace la longue trajectoire du groupe. La dernière partie adopte une approche thématique et tente d’élucider certains textes importants.
ISBN 9782378480806
Editions Camion Blanc
146 pages
Prix 28 €
THIBAULT EHRENGARDT : JAMAICAN STREET ART
Plus de 160 clichés inédits et une reliure haut de gamme pour faire le tour des magnifiques fresques murales de Jamaïque. Depuis les ruelles des quartiers défavorisés où il a vu le jour jusqu’aux devantures des épiceries de quartier en passant par les murs réhabilités de Fleet Street, le street art jamaïcain est la voix unique d’une expression en pleine révolution artistique. Cet ouvrage est le premier jamais consacré au “street art” jamaïcain entièrement en couleur. Plusieurs street artistes y racontent comment est née leur passion et comment cet art se développe et survit au coeur de la Jamaïque.
ISBN : 9791094341063
Dread Editions / Jamaica Insula
156 pages
Prix : 25 €
ALEXANDRE GRONDEAU : REGGAE AMBASSADORS 100 % REGGAE FRANCAIS
Le reggae français n’a jamais été aussi populaire. Il remplit des Zéniths à travers tout le pays. Les festivals qui lui sont dédiés ne désemplissent pas. On n’a jamais autant recensé de groupes, de sound systems, de sites internet, de blogs, d’émissions de radios locales, de fanzines, d’activistes, mais il reste curieusement absent de la presse et des chaînes de télévision nationales. Des premiers pas de Pablo Master et Daddy Yod dans les squats parisiens du début des années 1980, au Bercy rempli par Admiral T en 2017, en passant par les hits de Tonton David et de Princess Erika, le reggae français n’a cessé de rayonner. Il a fêté le succès sans conteste des Raggasonic, de Nuttea ou de Pierpoljak. Il a connu les tournées des Zéniths triomphales de Dub Inc et de Danakil. Il a aimé l’engagement de Sinsémilia, l’originalité de Biga Ranx, les messages conscients de Yaniss Odua, Straika D et Saël.
Pour écrire le livre et réaliser le film documentaire offert avec, il a fallu mobiliser deux réalisateurs, deux auteurs et six photographes. C’est Alexandre Grondeau (maitre de conférences à l’université Aix-Marseille, écrivain, auteur du best-seller Génération H et fondateur du site d’information de référence Reggae.fr) qui a lancé et piloté l’aventure, fort de son activisme musical débuté en 1998 et de centaines d’archives vidéo, d’interviews, de chroniques et de photos réalisées avec ses coauteurs pour différents médias.
ISBN : 9782953883460
Editions La Lune Sur Le Toit
200 pages
Prix : 28 €
BILL HOWELL & HELENE LEE : PINNACLE LE PARADIS PERDU DES RASTAS
Le Pinnacle (1940-1957) fut le creuset du mouvement rasta, le lieu où s’élabora la philosophie et le mode de vie qui allaient inspirer le reggae. Véritable état dans l’état jamaïcain colonial, où plusieurs milliers de descendants d’esclaves africains réapprirent la fierté et l’autosuffisance sous la bannière rouge, jaune et verte de Ras Tafari.
Bill ‘Blade’ Howell fils de Leonard Percival Howell, le fondateur du Pinnacle, est né et a grandi aux côtés de cet homme extraordinaire qui avait parcouru le monde et côtoyé les penseurs noirs de Harlem. Témoin des bons et des mauvais jours, Bill Howell trace un portrait saisissant de son père et d’une communauté où l’on « reconstruisait à la fois l’individu et la société ». Un monde sans argent, sans police, sans armée, sans impôts, et sans autre loi que le respect de l’autre et l’entraide ; un monde de femmes fortes, de libres-penseurs, d’artisans et de musiciens créatifs… jusqu’à ce que les autorités coloniales décident de mettre fin à un phénomène qui menaçait leur suprématie. Le village fut incendié et la communauté dispersée, mais trop tard : le message rasta s’était propagé à toute la Jamaïque et deviendra, grâce au reggae, un phénomène mondial. « Le Pinnacle est la preuve que lorsqu’on laisse les gens tranquilles, sans se mêler de leur vie, ils se gouvernent très bien par eux-mêmes. »
Cet ouvrage de plus de 200 pages agrémenté de photos, d’archives rares et d’annexes détaillées est incontestablement le livre à lire pour comprendre les origines de Rasta.
Hélène Lee journaliste, écrivain et documentariste est l’auteur de la biographie de L.P. Howell, Le Premier Rasta (Flammarion 1999), et du film au titre éponyme (Kidam, 2011),
Elle a également traduit le livre de Colin Grant Le Nègre au chapeau, une biographie passionnante de Marcus Garvey (Afromundi 2012). On lui doit aussi Voir Trench Town et mourir, les années Bob Marley (Flammarion 2004).
ISBN : 9782919215126
Editions Afromundi
210 pages
Prix : 16 €
VINCENT JEGU : REGGATTA DE BLANC LE REGGAE HORS JAMAIQUE
Ce livre se propose de traiter l’appropriation de la musique jamaïcaine par des artistes qui partagent cette volonté commune de les explorer et de donner à entendre les musiques hybrides issues de cette rencontre.
L’amateur éclairé, devant l’extrême éclectisme des titres choisis, peut de prime abord ressentir une légère impression d’égarement. Que partagent des morceaux comme « Ob-La-Di, Ob-La-Da » des Beatles, « African Reggae » de Nina Hagen ou « Twist & Crawl » de Death In Vegas ? À l’origine, un vent de liberté a soufflé sur une île des Antilles et emporté avec lui au-delà des Caraïbes des sonorités ska pour venir dissiper le smog anglais. Dans les quartiers populaires de Londres, le beat jamaïcain se mêle naturellement aux sonorités punk. Les Clash, Ruts ou Slits trouvent dans le reggae un nouveau terrain de jeu. De la même façon, le dub de King Tubby gagne les musiques électroniques dès les années 90. Le trip-hop voit ainsi le jour avec une multitude de groupes tels que Massive Attack ou Portishead. Reggatta de blanc, du nom du deuxième album de Police, donne à entendre d’une autre oreille le message métissé d’une bouteille jetée à la mer.
ISBN : 9782360548057
Editions Le Mot Et Le Reste
234 pages
Prix : 20 €
LIONEL BESNARD : MUSIQUES ULTRAMARINES
En révélant la richesse et l’histoire de la musique des territoires ultramarins, Lionel Besnard met à l’honneur un patrimoine longtemps méprisé. Qu’elles perpétuent une tradition ou se réinventent pour donner forme à des revendications actuelles, les musiques de cette anthologie donnent à apprécier la diversité des pratiques dans les territoires d’outre-mer français. Plusieurs d’entre elles ont connu le succès, la biguine à la Belle-Époque, le zouk dans les années quatre-vingt, mais sans commune mesure avec l’immense reconnaissance que les musiciens ont obtenue hors de la métropole. Avec un souci d’exhaustivité, la sélection accueille des styles aussi différents que peuvent l’être la culture tiki hédoniste des années soixante, avec ses rythmes cajoleurs de paillottes en bord de mer, et le maloya populaire qui gronde toujours dans la campagne réunionnaise. Parmi eux, il en est de plus secrets, celui des chants polyphoniques de l’île de Rapa Iti ou de la flûte des mornes du martiniquais Mona. L’éloignement géographique participe de cette richesse, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie étant dans l’océan Pacifique, La Réunion et Mayotte dans l’Océan Indien, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane dans les Caraïbes. Ce tour du monde inédit des territoires ultramarins rend hommage à ces laboratoires de fusions musicales, en déployant des horizons culturels importants et réjouissants.
ISBN : 9782384311002
264 pages
Prix : 23 €
EDITIONS LE MOT ET LE RESTE
Bonne lecture et écoute
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